CE QUE L'HISTOIRE NOUS APPREND, ET LES ERREURS A NE PAS REPETER
Le Vigilant :: LE CONFORMISME DES MASSES ET L'APATHIE DU PEUPLE FACE AU LIBERTICIDE, AINSI QUE LEURS CONSEQUENCES FUNESTES...
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CE QUE L'HISTOIRE NOUS APPREND, ET LES ERREURS A NE PAS REPETER
Chers amis,
Nous allons étudier sur ce fil ce que l'apathie, le conformisme et la confiance du peuple en la supposée "bienfaisance" les autorités ont eu comme conséquences néfastes.
A méditer profondément...
Vic.
Nous allons étudier sur ce fil ce que l'apathie, le conformisme et la confiance du peuple en la supposée "bienfaisance" les autorités ont eu comme conséquences néfastes.
A méditer profondément...

Vic.
"ILS PENSAIENT QU’ILS ETAIENT LIBRES"...
CAPITAL ! LECON D'HISTOIRE : PENSEZ-VOUS QUE VOUS ETES LIBRE ?
« Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester ».
Pasteur Martin Niemöller
« Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ».
Apocalypse 3.16
Chers amis,
Pensez-vous que vous êtes libres ? ATTENTION ! Avant de répondre à cette question, je vous demande de lire l’importante leçon d’histoire ci-dessous.
Vous allez voir que notre situation actuelle, et ce au niveau MONDIAL, est EXACTEMENT la MÊME que celle de l’Allemagne pré-nazie et nazie !!! Mêmes symptômes, mêmes méthodes, et tout et tout !
Les Allemands n’ont jamais su REAGIR, n’ont jamais OSE le faire. Ils ont SUIVI ce qui se passait, ils ont OBEI, tels des moutons ou des cancrelats. C'est ce qui les a menés aux horreurs les plus abominables et à la déshumanisation la plus complète.
D'ailleurs, le témoignage de l’ancien nazi ci-dessous le prouve : même longtemps après la fin de la guerre, il ne savait toujours pas que faire, ni ce qu'il aurait pu faire, ni comment réagir.
AUJOURD'HUI, IL EN VA DE MÊME : LES GENS ONT PEUR DE S'INSURGER ET DE REAGIR DE LEUR PROPRE INITIATIVE, SEUL, SANS ATTENDRE QUE LE VOISIN SE BOUGE AVANT EUX !
Aujourd’hui, TOUT COMME DURANT LA PERIODE NAZIE, les gouvernements jouent sur la PROPAGANDE honteuse (cf. les déformations, les manipulations et les désinformations perpétuelles des mass médias en ce moment) et misent sur les phénomènes de PEUR et de HAINE (peur et haine du terroriste, du criminel, de l’immigré, du délinquant, du voisin…) afin de METTRE EN PLACE LEUR NOUVEL ORDRE MONDIAL PUTRIDE, avec ses guerres incessantes, ses contrôles et sa répression permanents, ses technologies et ses mesures liberticides !
LA SEULE SOLUTION RESIDE DANS L’ACTION ET L'INSURRECTION ! ALORS, QUAND ALLEZ-VOUS VOUS DECIDER A BOUGER DE FACON INDIVIDUELLE, SEUL, COMME UNE PERSONNE DIGNE, RESPONSABLE ET NOBLE ???
OU PREFEREZ-VOUS RESTER "TIEDE" ET FINIR COMME CES PITOYABLES ALLEMANDS DES ANNEES 1930-1940 ?
Vous n’avez plus AUCUNE excuse de ne pas réagir. VIA CE FORUM, VOUS ETES AVERTIS, ET VOUS CONNAISSEZ A PRESENT LES TENANTS ET ABOUTISSANTS DES INFAMES PROJETS MONDIAUX ET DES TRAÎTRES DE NOS GOUVERNEMENTS.
Et donc, BONNE REVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE ! Vic.
Source : http://www.planetenonviolence.org/-Ils-Pensaient-qu-ils-etaient-Libres-Les-Allemands-1933-1945-,-livre-de-Milton-Mayer_a1391.html?preaction=nl&id=5890581&idnl=27904&
ILS PENSAIENT QU’ILS ETAIENT LIBRES
'Ils Pensaient qu'ils étaient Libres – Les Allemands 1933-1945', livre de Milton Mayer
Extraits d'un livre publié en 1955 sur comment le fascisme nazi s'est insinué dans le quotidien des allemands sans qu'ils ne réalisent ce qui arrivait. Cette lecture renvoie à ce qui se passe en ce moment dans des pays dits «démocratiques», où vigilance et résistance sont des nécessités au quotidien.
Extraits de la page 166 à 173 -
Ils Pensaient qu'ils étaient Libres...
Mais alors, c'était trop tard
«Personne ne semble s'être aperçu » a dit l'un de mes collègues, un philologue, « du fossé grandissant, après 1933, séparant le gouvernement du peuple, ici en Allemagne. Et il s'est élargi. Vous savez cela ne rapproche pas le peuple de son gouvernement qu'on leur dise que c'est le gouvernement du peuple, une vraie démocratie, ou d'être enrôlé dans la défense civile, ou même de voter. Tout ceci n'a rien à voir avec le fait de savoir qu'on gouverne.
« Ce qui est arrivé c'est que les gens se sont graduellement habitués, petit à petit, à être mis au courant de décisions prises en secret, on leur a fait croire que la situation était trop compliquée et donc que le gouvernement devait agir sur la base d'informations que les gens ne pouvaient pas comprendre, ou, tellement dangereuses que, même si les gens pouvaient les comprendre, elles ne pouvaient être rendues publiques à cause de la sécurité nationale. Et leur sentiment d'identification avec Hitler, leur confiance en lui, a permis que ce fossé s'élargisse et a rassuré ceux qui autrement se seraient inquiétés.
« Cette séparation du gouvernement d'avec le peuple, l'élargissement de ce fossé, s'est fait si graduellement et de façon si peu perceptible, chaque avancée déguisée (peut-être même pas intentionnellement) comme mesure temporaire d'urgence ou associée à une allégeance patriotique vraie ou à de vrais objectifs sociaux. Et toutes les crises et les réformes (réformes réelles aussi) occupaient tellement les gens qu'ils n'ont pas vu dessous le mouvement lent d'un processus complet de gouvernement devenant de plus en plus distant.
« Vous me comprendrez quand je dis que mon mode de vie était celui de quelqu'un appartenant à la casse moyenne supérieure allemande. C'était tout ce qui comptait pour moi. J'étais un universitaire, un spécialiste. Puis, brusquement, j'ai été plongé dans toute la nouvelle activité, alors que l'université était plongée dans la nouvelle situation ; rencontres, conférences, interviews, cérémonies, et, par-dessus tout, des papiers devant être remplis, des rapports, des bibliographies, des listes, des questionnaires. Et là-dessus, il y avait les demandes dans la communauté, les choses qu'on devait, dont « on attendait » qu'on y participe, qui n'étaient pas là avant, ou n'étaient pas importantes avant. Bien sûr c'était tout un circuit, mais cela consommait l'énergie de chacun, s'ajoutant au travail qu'on voulait vraiment accomplir. Vous pouvez voir comment c'était facile alors de ne pas penser aux choses fondamentales. On n'avait pas le temps. »
« Ceci » disais-je sont les mots de mon ami le boulanger. « On n'avait pas le temps de penser. Il se passait tellement de choses. »
« Votre ami le boulanger avait raison » a dit mon collègue. « La dictature et tout le processus de son installation et de son fonctionnement, c'était avant tout de divertir. Cela fournissait une excuse de ne pas penser pour les gens qui de toute façon ne voulaient pas penser. Je ne parle pas de vos « petites gens » votre boulanger et d'autres ; je parle de mes collègues et de moi-même, des personnes de savoir, figurez vous. La plupart d'entre nous ne voulaient pas penser à des choses fondamentales et ne l'avaient jamais fait. Il n'y en avait pas besoin. Le Nazisme nous apportait des choses fondamentales épouvantables sur lesquelles penser, - nous les gens décents, et ils nous maintenaient tellement occupés avec les changements continuels et les « crises » et si fascinés, oui, fascinés, par les machinations des « ennemis de la nation » de l'extérieur et de l'intérieur, que nous n'avions pas le temps de penser à ces choses effrayantes qui grandissaient, petit à petit, tout autour de nous. Inconsciemment, je suppose, nous étions reconnaissants. Qui veut penser ?
« Vivre ce processus c'est être absolument incapable de s'en apercevoir – s'il vous plaît, essayez de me croire – sauf si quelqu'un a une bien plus grande conscience politique, une acuité, que la plupart d'entre nous n'ont jamais eu l'occasion de développer. Chaque avancée était si petite, si inconséquente, si bien expliquée ou, parfois « regrettée », que, sauf si quelqu'un était complètement étranger à tout le processus depuis le début, sauf si quelqu'un avait compris tout ce que ceci voulait dire en principe, ce à quoi devait conduire toutes ces « petites mesures » qu'aucun « Allemand patriotique » ne pouvait dénigrer, ce processus on ne le voyait pas se développer de jour en jour, pas plus qu'un fermier dans son champ ne voit pousser son blé. Un jour, il dépasse sa tête.
« Comment ceci peut–il être évité parmi les gens ordinaires, même les gens ordinaires très éduqués ? Franchement je ne sais pas. Je ne vois pas comment, même maintenant. Souvent, souvent depuis que tout cela est arrivé j'ai pesé ces deux grandes maximes « Principiis obsta et Finem respice » - Résister aux commencements et Envisager la fin ». Mais pour résister on doit pouvoir prévoir la fin, où même voir les commencements. On doit prévoir la fin clairement et avec certitude, et comment cela se fera, par des hommes ordinaires ou même des hommes extraordinaires ? Les choses pourraient. Et tout le monde compte sur ce "pourraient".
« Vos « petites gens », vos amis nazis, n'étaient pas en principe contre le national socialisme. Des hommes comme moi, qui étaient, sont, les plus grands coupables, non pas parce que nous savions mieux (ce serait trop dire) mais parce que nous comprenions mieux. Le Pasteur Niemöller a parlé pour les milliers et milliers d'hommes comme moi quand il a parlé ( trop modestement de lui-même) et a dit que quand les Nazis ont attaqué les communistes, il était un peu inconfortable, mais après tout il n'était pas communiste, et ainsi il n'a rien fait, et puis ils ont attaqué les socialistes, et il était un peu plus inconfortable, mais là aussi il n'était pas socialiste, et il n'a rien fait, et puis les écoles, la presse, les juifs, et ainsi de suite, et il était toujours inconfortable, mais il n'a toujours rien fait. Et puis ils ont attaqué l'église, et c'était un homme d'église, et il a fait quelque chose mais c'était trop tard. »
« Oui », j'ai dit.
« Vous voyez » mon collègue a continué, « on ne voit pas exactement où, comment bouger ». Croyez moi, c'est vrai. Chaque acte, chaque évènement est pire que le précédent, mais juste un peu plus mauvais. Vous attendez pour le suivant, puis le suivant. Vous attendez un grand évènement qui choque, pensant que les autres, quand un tel choc arrivera, vous rejoindront pour résister d'une certaine façon. Vous ne voulez pas agir, ou même parler, seul, vous ne « voulez pas sortir de votre chemin pour faire des histoires ». Pourquoi pas ? Vous n'avez pas l'habitude de le faire. Et ce n'est pas seulement la peur, la peur de se trouver seul, qui vous retient, c'est aussi une véritable incertitude.
« L'incertitude est un facteur très important, et, au lieu de diminuer alors que le temps passe, elle augmente. Dehors, dans les rues, dans la communauté générale, « tout le monde » est heureux. On n'entend aucune protestation, et on n'en voit certainement aucune. Vous savez en France ou en Italie, il y aurait des slogans contre le gouvernement peints sur les murs et les palissades, en Allemagne, en dehors des grandes villes, peut être, il n'y a même pas cela. Dans votre communauté universitaire, dans votre propre communauté, vous parlez en privé avec vos collègues, certains d'entre eux ressentant certainement ce que vous ressentez ; mais qu'est-ce qu'ils disent : « la situation n'est pas si mauvaise » ou « vous vous imaginez des choses » ou « vous êtes un alarmiste ».
« Et vous êtes un alarmiste. Vous dites que cela va conduire à ceci, mais vous ne pouvez pas le prouver. Ce sont les débuts, oui ; mais comment en êtes vous sûr quand vous ne connaissez pas la fin, et comment le savez vous, ou même vous vous perdez en conjoncture sur la fin ? D'un côté vos ennemis, la loi, le régime, le Parti vous intimident. De l'autre, vos collègues vous traitent de pessimiste ou même de névrosé. Il ne vous reste que vos plus proches amis qui naturellement ont toujours pensé comme vous.
« Mais vous avez moins d'amis maintenant. Certains se sont réorientés vers autre chose ou se sont enfouis dans leur travail. Vous n'en voyez pas autant lors de rencontres et de rassemblements. Les groupes informels diminuent en taille, la fréquentation dans les petites organisations baisse, et les organisations elles-mêmes se réduisent. Maintenant dans les petits rassemblements avec vos anciens amis, vous avez le sentiment de vous parler à vous-même, que vous êtes isolé de la réalité des choses. Ceci affaiblit votre confiance encore un peu plus et sert encore plus de déterrent pour, pour faire quoi ? C'est constamment clair que si vous allez faire quelque chose, vous devez créer l'occasion de le faire, et, alors vous êtes évidemment un agitateur. Donc vous attendez, et vous attendez.
« Mais le grand évènement qui choque, quand des dizaines, des milliers vous rejoindront, n'arrive jamais. C'est la difficulté. C'est le dernier et le pire des actes du régime était arrivé juste après le premier et le plus petit, des milliers, oui des millions, auraient été suffisamment choqués, si, disons, le gazage des juifs en 43 était arrivé juste après les auto collants « affaires allemandes » apparus sur les vitrines des boutiques non juives en 33. Mais bien sûr ce n'est pas comme cela que c'est arrivé. Entre les deux, il y a eu les centaines de petites avancées, certaines d'entre elles imperceptibles, chacune d'entre elles vous préparant à ne pas être choqué par la suivante. Le C n'est pas si pire que le B, et, si vous ne vous êtes pas opposé pour B, pourquoi le faire pour C, Et ainsi de suite jusqu'à D.
« Et un jour, trop tard, vos principes, si vous en teniez compte, tout cela vous rattrape. Le poids de votre propre duplicité est devenu trop lourd, et un incident mineur, dans mon cas mon petit garçon, à peine plus âgé qu'un nourrisson, disant « cochon de juif », fait tout chavirer, et vous voyez que tout, tout, a changé et change complètement sous votre nez.
Le monde dans lequel vous vivez – votre nation, votre peuple – n'est pas du tout le monde dans lequel vous êtes né. Les formes sont toutes là, inchangées, toutes rassurantes, les maisons, les boutiques, les emplois, le temps des repas, les visites, les concerts, le cinéma, les vacances. Mais l'esprit, auquel vous n'avez jamais prêté attention parce que vous l'identifiiez avec les formes, a changé. Maintenant vous vivez dans un monde de haine et de peur, et les gens qui haïssent et ont peur ne le savent même pas eux–mêmes quand chacun est transformé, personne ne l'est. Maintenant vous vivez dans un système qui règne sans responsabilité, même pas devant Dieu. Ce n'était pas l'intention du système lui-même au départ, mais pour se maintenir il a dû aller jusqu'au bout.
« Vous avez vous-même été presque jusqu'au bout. La vie est un processus continu, un écoulement, et non pas une succession d'actes et d'événements. Elle coule à un autre niveau, vous transportant avec elle sans aucun effort de votre part. A ce nouveau niveau, vous vivez, vous avez vécu chaque jour plus confortablement, avec des nouvelles valeurs morales, des nouveaux principes. Vous avez accepté des choses que vous n'auriez pas acceptées il y a cinq ans, il y a un an, des choses que votre père, même en Allemagne, n'aurait pu imaginer.
« Soudain, tout cela s'écroule, d'un seul coup. Vous voyez ce que vous êtes, ce que vous avez fait, ou plus précisément, ce que vous n'avez pas fait (car c'est tout ce qui nous était demandé à tous : ne rien faire). Vous vous souvenez de vos précédentes rencontres à votre département à l'université, quand si un s'était levé, les autres se seraient levés peut être, mais personne ne s'était levé. Un petit problème, celui d'engager cet homme ou celui-là, et vous avez engagé celui-ci plutôt que celui-là. Vous vous souvenez de tout maintenant, et votre cœur se brise. Trop tard. Vous être compromis bien au-delà de pouvoir réparer.
« Et puis quoi ? Vous devez vous tirer une balle. Quelques-uns l'ont fait. Ou « ajuster » vos principes. Beaucoup ont essayé, et certains, je suppose, y sont parvenu ; cependant, pas moi. Ou apprendre à vivre le reste de votre vie avec votre honte. Cette dernière solution est la plus proche qui existe, dans ces circonstances, de l'héroïsme : la honte. Beaucoup d'allemands sont devenus ce pauvre genre de héros, beaucoup plus je pense que le monde ne connaît ou prend la peine de connaître. »
Je n'ai rien dit, je ne pensais à rien pour répondre.
« Je peux vous parler », a continué mon collègue, « d'un homme à Leipzig, un juge ; il n'était pas un Nazi, sauf théoriquement, mais il n'était certainement pas anti-Nazi. C'était juste un juge. En 42, ou 43, début 43, je pense que c'est arrivé, un Juif a été jugé devant lui dans un cas impliquant, mais seulement accidentellement, des relations avec une femme « aryenne ». C'était un « tort causé à la race », quelque chose que le Parti tenait absolument à punir. Dans ce cas, à la barre, le juge avait le pouvoir de condamner l'homme pour une offense « non raciale » et l'envoyer dans une prison ordinaire pour une longue période, le sauvant ainsi du « processus » du Parti, ce qui voulait dire un camp de concentration, ou plus probablement la déportation et la mort. Mais l'homme était innocent d'une accusation « non raciale » selon l'opinion du juge, et ainsi, comme juge honnête, il l'a acquitté. Bien sûr, le Parti s'est emparé du Juif dès qu'il est sorti du tribunal. »
« Et le juge ? »
« Oui le juge. Il n'a pas pu extirper le cas de sa conscience, un cas, où, remarquez, il avait acquitté un homme innocent. Il a pensé qu'il aurait dû le condamner et le sauver du Parti, mais comment pouvait-il condamner un homme innocent ? Cela lui pesait de plus en plus et il a dû en parler, d'abord à sa famille, puis à ses amis, et puis à des relations. (C'est comme cela que j'en ai entendu parler). Apres le Putsch de 44, ils l'ont arrêté. Ensuite, je ne sais pas. »
Je n'ai rien dit.
« Une fois que la guerre a commencé », mon collègue a poursuivi, contre « la résistance, la protestation, la critique, les plaintes, les plus grandes punitions ont été amplifiées. Une absence d'enthousiasme, ou ne pas manifester d'enthousiasme en public, c'était du « défaitisme ». Vous supposez qu'il y a des listes de ceux dont on s'occupera « plus tard », après la victoire. Goebbels là-dessus était aussi très intelligent. Il promettait continuellement une « orgie de victoire » pour « s'occuper de ceux » qui pensaient que leur « attitude de trahison » avait échappé à l'attention. Et il était sérieux là-dessus, ce n'était pas juste de la propagande. Et cela suffisait à mettre un terme à toute incertitude.
« Une fois que la guerre a commencé, le gouvernement pouvait faire tout ce qui est « nécessaire » pour la gagner; il en a été ainsi avec la « solution finale » du problème juif, dont parlaient en permanence les Nazis mais qu'ils n ‘avaient jamais osé entreprendre jusqu'à ce que la « guerre » et ses « nécessités » leur fassent comprendre qu'ils pourraient le faire et s'en tirer à bon compte. Les gens à l'étranger qui pensaient que la guerre contre Hitler aiderait les Juifs avaient tort. Et les gens en Allemagne qui, une fois la guerre commencée, pensaient encore se plaindre, protester ou résister, pariaient sur la défaite des Allemands. C'était un pari à long terme. Peu y ont survécu. »
« Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester ».
Pasteur Martin Niemöller
« Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche ».
Apocalypse 3.16
Chers amis,
Pensez-vous que vous êtes libres ? ATTENTION ! Avant de répondre à cette question, je vous demande de lire l’importante leçon d’histoire ci-dessous.
Vous allez voir que notre situation actuelle, et ce au niveau MONDIAL, est EXACTEMENT la MÊME que celle de l’Allemagne pré-nazie et nazie !!! Mêmes symptômes, mêmes méthodes, et tout et tout !
Les Allemands n’ont jamais su REAGIR, n’ont jamais OSE le faire. Ils ont SUIVI ce qui se passait, ils ont OBEI, tels des moutons ou des cancrelats. C'est ce qui les a menés aux horreurs les plus abominables et à la déshumanisation la plus complète.
D'ailleurs, le témoignage de l’ancien nazi ci-dessous le prouve : même longtemps après la fin de la guerre, il ne savait toujours pas que faire, ni ce qu'il aurait pu faire, ni comment réagir.
AUJOURD'HUI, IL EN VA DE MÊME : LES GENS ONT PEUR DE S'INSURGER ET DE REAGIR DE LEUR PROPRE INITIATIVE, SEUL, SANS ATTENDRE QUE LE VOISIN SE BOUGE AVANT EUX !
Aujourd’hui, TOUT COMME DURANT LA PERIODE NAZIE, les gouvernements jouent sur la PROPAGANDE honteuse (cf. les déformations, les manipulations et les désinformations perpétuelles des mass médias en ce moment) et misent sur les phénomènes de PEUR et de HAINE (peur et haine du terroriste, du criminel, de l’immigré, du délinquant, du voisin…) afin de METTRE EN PLACE LEUR NOUVEL ORDRE MONDIAL PUTRIDE, avec ses guerres incessantes, ses contrôles et sa répression permanents, ses technologies et ses mesures liberticides !
LA SEULE SOLUTION RESIDE DANS L’ACTION ET L'INSURRECTION ! ALORS, QUAND ALLEZ-VOUS VOUS DECIDER A BOUGER DE FACON INDIVIDUELLE, SEUL, COMME UNE PERSONNE DIGNE, RESPONSABLE ET NOBLE ???
OU PREFEREZ-VOUS RESTER "TIEDE" ET FINIR COMME CES PITOYABLES ALLEMANDS DES ANNEES 1930-1940 ?
Vous n’avez plus AUCUNE excuse de ne pas réagir. VIA CE FORUM, VOUS ETES AVERTIS, ET VOUS CONNAISSEZ A PRESENT LES TENANTS ET ABOUTISSANTS DES INFAMES PROJETS MONDIAUX ET DES TRAÎTRES DE NOS GOUVERNEMENTS.
Et donc, BONNE REVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE ! Vic.
Source : http://www.planetenonviolence.org/-Ils-Pensaient-qu-ils-etaient-Libres-Les-Allemands-1933-1945-,-livre-de-Milton-Mayer_a1391.html?preaction=nl&id=5890581&idnl=27904&
ILS PENSAIENT QU’ILS ETAIENT LIBRES
'Ils Pensaient qu'ils étaient Libres – Les Allemands 1933-1945', livre de Milton Mayer
Extraits d'un livre publié en 1955 sur comment le fascisme nazi s'est insinué dans le quotidien des allemands sans qu'ils ne réalisent ce qui arrivait. Cette lecture renvoie à ce qui se passe en ce moment dans des pays dits «démocratiques», où vigilance et résistance sont des nécessités au quotidien.
Extraits de la page 166 à 173 -
Ils Pensaient qu'ils étaient Libres...
Mais alors, c'était trop tard
«Personne ne semble s'être aperçu » a dit l'un de mes collègues, un philologue, « du fossé grandissant, après 1933, séparant le gouvernement du peuple, ici en Allemagne. Et il s'est élargi. Vous savez cela ne rapproche pas le peuple de son gouvernement qu'on leur dise que c'est le gouvernement du peuple, une vraie démocratie, ou d'être enrôlé dans la défense civile, ou même de voter. Tout ceci n'a rien à voir avec le fait de savoir qu'on gouverne.
« Ce qui est arrivé c'est que les gens se sont graduellement habitués, petit à petit, à être mis au courant de décisions prises en secret, on leur a fait croire que la situation était trop compliquée et donc que le gouvernement devait agir sur la base d'informations que les gens ne pouvaient pas comprendre, ou, tellement dangereuses que, même si les gens pouvaient les comprendre, elles ne pouvaient être rendues publiques à cause de la sécurité nationale. Et leur sentiment d'identification avec Hitler, leur confiance en lui, a permis que ce fossé s'élargisse et a rassuré ceux qui autrement se seraient inquiétés.
« Cette séparation du gouvernement d'avec le peuple, l'élargissement de ce fossé, s'est fait si graduellement et de façon si peu perceptible, chaque avancée déguisée (peut-être même pas intentionnellement) comme mesure temporaire d'urgence ou associée à une allégeance patriotique vraie ou à de vrais objectifs sociaux. Et toutes les crises et les réformes (réformes réelles aussi) occupaient tellement les gens qu'ils n'ont pas vu dessous le mouvement lent d'un processus complet de gouvernement devenant de plus en plus distant.
« Vous me comprendrez quand je dis que mon mode de vie était celui de quelqu'un appartenant à la casse moyenne supérieure allemande. C'était tout ce qui comptait pour moi. J'étais un universitaire, un spécialiste. Puis, brusquement, j'ai été plongé dans toute la nouvelle activité, alors que l'université était plongée dans la nouvelle situation ; rencontres, conférences, interviews, cérémonies, et, par-dessus tout, des papiers devant être remplis, des rapports, des bibliographies, des listes, des questionnaires. Et là-dessus, il y avait les demandes dans la communauté, les choses qu'on devait, dont « on attendait » qu'on y participe, qui n'étaient pas là avant, ou n'étaient pas importantes avant. Bien sûr c'était tout un circuit, mais cela consommait l'énergie de chacun, s'ajoutant au travail qu'on voulait vraiment accomplir. Vous pouvez voir comment c'était facile alors de ne pas penser aux choses fondamentales. On n'avait pas le temps. »
« Ceci » disais-je sont les mots de mon ami le boulanger. « On n'avait pas le temps de penser. Il se passait tellement de choses. »
« Votre ami le boulanger avait raison » a dit mon collègue. « La dictature et tout le processus de son installation et de son fonctionnement, c'était avant tout de divertir. Cela fournissait une excuse de ne pas penser pour les gens qui de toute façon ne voulaient pas penser. Je ne parle pas de vos « petites gens » votre boulanger et d'autres ; je parle de mes collègues et de moi-même, des personnes de savoir, figurez vous. La plupart d'entre nous ne voulaient pas penser à des choses fondamentales et ne l'avaient jamais fait. Il n'y en avait pas besoin. Le Nazisme nous apportait des choses fondamentales épouvantables sur lesquelles penser, - nous les gens décents, et ils nous maintenaient tellement occupés avec les changements continuels et les « crises » et si fascinés, oui, fascinés, par les machinations des « ennemis de la nation » de l'extérieur et de l'intérieur, que nous n'avions pas le temps de penser à ces choses effrayantes qui grandissaient, petit à petit, tout autour de nous. Inconsciemment, je suppose, nous étions reconnaissants. Qui veut penser ?
« Vivre ce processus c'est être absolument incapable de s'en apercevoir – s'il vous plaît, essayez de me croire – sauf si quelqu'un a une bien plus grande conscience politique, une acuité, que la plupart d'entre nous n'ont jamais eu l'occasion de développer. Chaque avancée était si petite, si inconséquente, si bien expliquée ou, parfois « regrettée », que, sauf si quelqu'un était complètement étranger à tout le processus depuis le début, sauf si quelqu'un avait compris tout ce que ceci voulait dire en principe, ce à quoi devait conduire toutes ces « petites mesures » qu'aucun « Allemand patriotique » ne pouvait dénigrer, ce processus on ne le voyait pas se développer de jour en jour, pas plus qu'un fermier dans son champ ne voit pousser son blé. Un jour, il dépasse sa tête.
« Comment ceci peut–il être évité parmi les gens ordinaires, même les gens ordinaires très éduqués ? Franchement je ne sais pas. Je ne vois pas comment, même maintenant. Souvent, souvent depuis que tout cela est arrivé j'ai pesé ces deux grandes maximes « Principiis obsta et Finem respice » - Résister aux commencements et Envisager la fin ». Mais pour résister on doit pouvoir prévoir la fin, où même voir les commencements. On doit prévoir la fin clairement et avec certitude, et comment cela se fera, par des hommes ordinaires ou même des hommes extraordinaires ? Les choses pourraient. Et tout le monde compte sur ce "pourraient".
« Vos « petites gens », vos amis nazis, n'étaient pas en principe contre le national socialisme. Des hommes comme moi, qui étaient, sont, les plus grands coupables, non pas parce que nous savions mieux (ce serait trop dire) mais parce que nous comprenions mieux. Le Pasteur Niemöller a parlé pour les milliers et milliers d'hommes comme moi quand il a parlé ( trop modestement de lui-même) et a dit que quand les Nazis ont attaqué les communistes, il était un peu inconfortable, mais après tout il n'était pas communiste, et ainsi il n'a rien fait, et puis ils ont attaqué les socialistes, et il était un peu plus inconfortable, mais là aussi il n'était pas socialiste, et il n'a rien fait, et puis les écoles, la presse, les juifs, et ainsi de suite, et il était toujours inconfortable, mais il n'a toujours rien fait. Et puis ils ont attaqué l'église, et c'était un homme d'église, et il a fait quelque chose mais c'était trop tard. »
« Oui », j'ai dit.
« Vous voyez » mon collègue a continué, « on ne voit pas exactement où, comment bouger ». Croyez moi, c'est vrai. Chaque acte, chaque évènement est pire que le précédent, mais juste un peu plus mauvais. Vous attendez pour le suivant, puis le suivant. Vous attendez un grand évènement qui choque, pensant que les autres, quand un tel choc arrivera, vous rejoindront pour résister d'une certaine façon. Vous ne voulez pas agir, ou même parler, seul, vous ne « voulez pas sortir de votre chemin pour faire des histoires ». Pourquoi pas ? Vous n'avez pas l'habitude de le faire. Et ce n'est pas seulement la peur, la peur de se trouver seul, qui vous retient, c'est aussi une véritable incertitude.
« L'incertitude est un facteur très important, et, au lieu de diminuer alors que le temps passe, elle augmente. Dehors, dans les rues, dans la communauté générale, « tout le monde » est heureux. On n'entend aucune protestation, et on n'en voit certainement aucune. Vous savez en France ou en Italie, il y aurait des slogans contre le gouvernement peints sur les murs et les palissades, en Allemagne, en dehors des grandes villes, peut être, il n'y a même pas cela. Dans votre communauté universitaire, dans votre propre communauté, vous parlez en privé avec vos collègues, certains d'entre eux ressentant certainement ce que vous ressentez ; mais qu'est-ce qu'ils disent : « la situation n'est pas si mauvaise » ou « vous vous imaginez des choses » ou « vous êtes un alarmiste ».
« Et vous êtes un alarmiste. Vous dites que cela va conduire à ceci, mais vous ne pouvez pas le prouver. Ce sont les débuts, oui ; mais comment en êtes vous sûr quand vous ne connaissez pas la fin, et comment le savez vous, ou même vous vous perdez en conjoncture sur la fin ? D'un côté vos ennemis, la loi, le régime, le Parti vous intimident. De l'autre, vos collègues vous traitent de pessimiste ou même de névrosé. Il ne vous reste que vos plus proches amis qui naturellement ont toujours pensé comme vous.
« Mais vous avez moins d'amis maintenant. Certains se sont réorientés vers autre chose ou se sont enfouis dans leur travail. Vous n'en voyez pas autant lors de rencontres et de rassemblements. Les groupes informels diminuent en taille, la fréquentation dans les petites organisations baisse, et les organisations elles-mêmes se réduisent. Maintenant dans les petits rassemblements avec vos anciens amis, vous avez le sentiment de vous parler à vous-même, que vous êtes isolé de la réalité des choses. Ceci affaiblit votre confiance encore un peu plus et sert encore plus de déterrent pour, pour faire quoi ? C'est constamment clair que si vous allez faire quelque chose, vous devez créer l'occasion de le faire, et, alors vous êtes évidemment un agitateur. Donc vous attendez, et vous attendez.
« Mais le grand évènement qui choque, quand des dizaines, des milliers vous rejoindront, n'arrive jamais. C'est la difficulté. C'est le dernier et le pire des actes du régime était arrivé juste après le premier et le plus petit, des milliers, oui des millions, auraient été suffisamment choqués, si, disons, le gazage des juifs en 43 était arrivé juste après les auto collants « affaires allemandes » apparus sur les vitrines des boutiques non juives en 33. Mais bien sûr ce n'est pas comme cela que c'est arrivé. Entre les deux, il y a eu les centaines de petites avancées, certaines d'entre elles imperceptibles, chacune d'entre elles vous préparant à ne pas être choqué par la suivante. Le C n'est pas si pire que le B, et, si vous ne vous êtes pas opposé pour B, pourquoi le faire pour C, Et ainsi de suite jusqu'à D.
« Et un jour, trop tard, vos principes, si vous en teniez compte, tout cela vous rattrape. Le poids de votre propre duplicité est devenu trop lourd, et un incident mineur, dans mon cas mon petit garçon, à peine plus âgé qu'un nourrisson, disant « cochon de juif », fait tout chavirer, et vous voyez que tout, tout, a changé et change complètement sous votre nez.
Le monde dans lequel vous vivez – votre nation, votre peuple – n'est pas du tout le monde dans lequel vous êtes né. Les formes sont toutes là, inchangées, toutes rassurantes, les maisons, les boutiques, les emplois, le temps des repas, les visites, les concerts, le cinéma, les vacances. Mais l'esprit, auquel vous n'avez jamais prêté attention parce que vous l'identifiiez avec les formes, a changé. Maintenant vous vivez dans un monde de haine et de peur, et les gens qui haïssent et ont peur ne le savent même pas eux–mêmes quand chacun est transformé, personne ne l'est. Maintenant vous vivez dans un système qui règne sans responsabilité, même pas devant Dieu. Ce n'était pas l'intention du système lui-même au départ, mais pour se maintenir il a dû aller jusqu'au bout.
« Vous avez vous-même été presque jusqu'au bout. La vie est un processus continu, un écoulement, et non pas une succession d'actes et d'événements. Elle coule à un autre niveau, vous transportant avec elle sans aucun effort de votre part. A ce nouveau niveau, vous vivez, vous avez vécu chaque jour plus confortablement, avec des nouvelles valeurs morales, des nouveaux principes. Vous avez accepté des choses que vous n'auriez pas acceptées il y a cinq ans, il y a un an, des choses que votre père, même en Allemagne, n'aurait pu imaginer.
« Soudain, tout cela s'écroule, d'un seul coup. Vous voyez ce que vous êtes, ce que vous avez fait, ou plus précisément, ce que vous n'avez pas fait (car c'est tout ce qui nous était demandé à tous : ne rien faire). Vous vous souvenez de vos précédentes rencontres à votre département à l'université, quand si un s'était levé, les autres se seraient levés peut être, mais personne ne s'était levé. Un petit problème, celui d'engager cet homme ou celui-là, et vous avez engagé celui-ci plutôt que celui-là. Vous vous souvenez de tout maintenant, et votre cœur se brise. Trop tard. Vous être compromis bien au-delà de pouvoir réparer.
« Et puis quoi ? Vous devez vous tirer une balle. Quelques-uns l'ont fait. Ou « ajuster » vos principes. Beaucoup ont essayé, et certains, je suppose, y sont parvenu ; cependant, pas moi. Ou apprendre à vivre le reste de votre vie avec votre honte. Cette dernière solution est la plus proche qui existe, dans ces circonstances, de l'héroïsme : la honte. Beaucoup d'allemands sont devenus ce pauvre genre de héros, beaucoup plus je pense que le monde ne connaît ou prend la peine de connaître. »
Je n'ai rien dit, je ne pensais à rien pour répondre.
« Je peux vous parler », a continué mon collègue, « d'un homme à Leipzig, un juge ; il n'était pas un Nazi, sauf théoriquement, mais il n'était certainement pas anti-Nazi. C'était juste un juge. En 42, ou 43, début 43, je pense que c'est arrivé, un Juif a été jugé devant lui dans un cas impliquant, mais seulement accidentellement, des relations avec une femme « aryenne ». C'était un « tort causé à la race », quelque chose que le Parti tenait absolument à punir. Dans ce cas, à la barre, le juge avait le pouvoir de condamner l'homme pour une offense « non raciale » et l'envoyer dans une prison ordinaire pour une longue période, le sauvant ainsi du « processus » du Parti, ce qui voulait dire un camp de concentration, ou plus probablement la déportation et la mort. Mais l'homme était innocent d'une accusation « non raciale » selon l'opinion du juge, et ainsi, comme juge honnête, il l'a acquitté. Bien sûr, le Parti s'est emparé du Juif dès qu'il est sorti du tribunal. »
« Et le juge ? »
« Oui le juge. Il n'a pas pu extirper le cas de sa conscience, un cas, où, remarquez, il avait acquitté un homme innocent. Il a pensé qu'il aurait dû le condamner et le sauver du Parti, mais comment pouvait-il condamner un homme innocent ? Cela lui pesait de plus en plus et il a dû en parler, d'abord à sa famille, puis à ses amis, et puis à des relations. (C'est comme cela que j'en ai entendu parler). Apres le Putsch de 44, ils l'ont arrêté. Ensuite, je ne sais pas. »
Je n'ai rien dit.
« Une fois que la guerre a commencé », mon collègue a poursuivi, contre « la résistance, la protestation, la critique, les plaintes, les plus grandes punitions ont été amplifiées. Une absence d'enthousiasme, ou ne pas manifester d'enthousiasme en public, c'était du « défaitisme ». Vous supposez qu'il y a des listes de ceux dont on s'occupera « plus tard », après la victoire. Goebbels là-dessus était aussi très intelligent. Il promettait continuellement une « orgie de victoire » pour « s'occuper de ceux » qui pensaient que leur « attitude de trahison » avait échappé à l'attention. Et il était sérieux là-dessus, ce n'était pas juste de la propagande. Et cela suffisait à mettre un terme à toute incertitude.
« Une fois que la guerre a commencé, le gouvernement pouvait faire tout ce qui est « nécessaire » pour la gagner; il en a été ainsi avec la « solution finale » du problème juif, dont parlaient en permanence les Nazis mais qu'ils n ‘avaient jamais osé entreprendre jusqu'à ce que la « guerre » et ses « nécessités » leur fassent comprendre qu'ils pourraient le faire et s'en tirer à bon compte. Les gens à l'étranger qui pensaient que la guerre contre Hitler aiderait les Juifs avaient tort. Et les gens en Allemagne qui, une fois la guerre commencée, pensaient encore se plaindre, protester ou résister, pariaient sur la défaite des Allemands. C'était un pari à long terme. Peu y ont survécu. »
Re: CE QUE L'HISTOIRE NOUS APPREND, ET LES ERREURS A NE PAS REPETER
« Je pense depuis longtemps déjà que, si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu’elle s’attire, MAIS LA DOCILITÉ, L’ABSENCE DE RESPONSABILITÉ DE L’HOMME MODERNE, SON ACCEPTATION VILE ET SERVILE DU MOINDRE DÉCRET PUBLIÉ.
Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt QU’IL Y A DE PLUS EN PLUS D’HOMMES OBÉISSANTS ET DOCILES. »
Georges Bernanos
Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt QU’IL Y A DE PLUS EN PLUS D’HOMMES OBÉISSANTS ET DOCILES. »
Georges Bernanos
CRISE: GRECE: LE GRAND RETOUR DE L'ESCLAVAGISME !



ALERTE ROUGE ! ESCLAVAGE ECONOMIQUE : LES TERRIBLES CONSEQUENCES DE L’APATHIE DES POPULATIONS (ET LA PAUPERISATION QUI EN RESULTE) AU NIVEAU DU MARCHE DU TRAVAIL ! LE CAS DE LA GRECE…


Chers amis,
L’ARTICLE QUI SUIT VOUS SIGNALE TOUTE L’HORREUR DE CE QUI EST EN TRAIN DE SE PASSER EN GRÈCE SUITE AUX DECISIONS PRISES PAR L’UE ET LE GOUVERNEMENT DE VENDUS, ET LES INJUSTICES QUE LE PEUPLE GREC EST EN TRAIN DE SUBIR AFIN DE PAYER LA DETTE CRÉÉE PAR LES BANQUIERS ET L’ÉLITE !
LE MARCHÉ DU TRAVAIL S’ÉCROULE, LES EMPLOIS PRÉCAIRES ET TRÈS MAL PAYÉS AUGMENTENT, LE SALAIRE MINIMUM EST DÉRISOIRE (notez que l’élite tente encore de tirer tout ceci vers le bas, en prenant exemple sur le Portugal, où les salaires sont ENCORE plus bas ! Abject !)…
MAIS CE QUI EST À RETENIR, C’EST SURTOUT CECI : LES EMPLOYÉS GRECS SONT VICTIMES DE LEUR APATHIE ! EN EFFET, ILS ONT ACCEPTE, PAR CRAINTE D’ÊTRE LICENCIÉ, LES MESURES INACCEPTABLES QUE LES DIRIGEANTS ET LES PATRONS TENTENT DE LEUR IMPOSER !
EN D’AUTRES TERMES, LA RÉSIGNATION, LA PEUR ET LE CONFORMISME SONT PRINCIPALEMENT CE QUI A FAIT CHUTER LE MARCHÉ DU TRAVAIL EN GRÈCE, ET LES GRECS EUX-MÊMES EN SONT HELAS PARTIELLEMENT RESPONSABLES !
IL EST GRAND TEMPS QU’UNE RÉVOLUTION EN BONNE ET DUE FORME SURGISSE… SANS CELA, L’ESCLAVAGISME, TANT ÉCONOMIQUE QU’INDUSTRIEL, RÉDUIRA LES GRECS EN DES ZOMBIES TRAVAILLANT DE PLUS NE PLUS POUR PRESQUE RIEN, COMME CELA EXISTE DÉJÀ EN CHINE, PAR EXEMPLE.
AMIS EUROPÉENS, IL Y A UNE LEÇON À TIRER DE TOUT CECI : QUAND ON A UNE MENTALITE D’ESCLAVE, ON SE FAIT EXPLOITER ET ASSERVIR DAVANTAGE ENCORE ! SI VOUS NE VOUS FAITES PAS RESPECTER (FÛT-CE PAR LA VIOLENCE), LE SYSTÈME MONDIALISTE ET ESCLAVAGISTE N’HÉSITERA PAS UNE SEULE SECONDE À VOUS ÉCRASER COMME DES PUNAISES SOUS SES BOTTES CLOUTÉES !
OH… JE TIENS AUSSI À VOUS « RASSURER » TOUT DE SUITE : LE MEME SCÉNARIO QUE CE QUI SE PASSE EN GRÈCE VA SE REPRODUIRE EN ITALIE, EN ESPAGNE ET DANS TOUS LES PAYS ENDETTÉS !
Face à cette injustice répugnante et à ce système esclavagiste et malfaisant, NOUS N’AVONS PLUS LE CHOIX : ce sera soit la révolution et la guerre civile, soit une mort bien plus longue, humiliante et douloureuse au sein du système mondialiste, totalitaire, esclavagiste et inhumain. Pour nous… ET pour nos enfants.
A bon entendeur…
L’article choquant, ci-dessous.
BONNE RÉVOLUTION… OU BON ESCLAVAGE, BONNE TYRANNIE ET BONNE MORT ! Vic.

Source : http://fr.news.yahoo.com/en-gr%C3%A8ce-le-march%C3%A9-du-travail-d%C3%A9vast%C3%A9-par-095705780.html
EN GRECE, LE MARCHE DU TRAVAIL DEVASTE PAR LA CRISE
Par Renee Maltezou | Reuters – il y a 23 minutes
ATHENES (Reuters) - REDUIRE LE SALAIRE MINIMUM EST L'UNE DES SOLUTIONS PRECONISEES PAR LES BAILLEURS DE FOND DE LA GRECE POUR AMELIORER LA COMPETITIVITE DU Pays, mais pour George Theonas, rédacteur en chef d'un magazine, ce seuil garanti est un mythe.
LE "SMIC" GREC EST FIXE A 750 EUROS BRUT PAR MOIS, notait récemment la Commission européenne, alors que des économies comparables comme celle du PORTUGAL ONT UN SALAIRE MINIMUM DE 566 EUROS.
Mais GEORGE THEONAS TRAVAILLE POUR 700 EUROS PAR MOIS, 12 HEURES PAR JOUR ET SEPT JOURS SUR SEPT, depuis que son employeur a modifié son statut de permanent à temporaire.
"JE NE PEUX PAS PAYER MES FACTURES ET JE NE PEUX PLUS VIVRE SANS L'AIDE DE MES PARENTS", CONFIE CE JOURNALISTE DE 33 ANS. "Je ne cherche pas un nouvel emploi. Il n'y a nulle part où aller. C'est la Grèce", ajoute-t-il.
Theonas fait partie des plus chanceux. AU SEIN DE SON ENTREPRISE, CERTAINS GAGNENT 300 EUROS PAR MOIS AVEC UN STATUT DE STAGIAIRE POUR DES TACHES NORMALEMENT DEVOLUES A DES EMPLOYES A DUREE INDETERMINEE.
Alors que le taux de chômage atteint 18,4%, un record depuis l'entrée de la Grèce dans la zone euro en 2001, les salariés ACCEPTENT des réductions salariales PAR CRAINTE de perdre leur emploi.
Avant de quitter le gouvernement le 9 novembre, le Premier ministre socialiste George Papandréou a fait adopter par le parlement de nouvelles mesures permettant aux entreprises de passer outre aux accords sectoriels fixant des planchers de rémunérations par branches.
LES SYNDICATS, qui ont mobilisé 100.000 personnes dans les rues d'Athènes à la mi-octobre, DENONCENT UNE "SPIRALE DE LA MORT", L'AUSTERITE MENANT A LA RECESSION QUI A SON TOUR CREUSE LES DEFICITS PUBLICS.
"Si l'on continue comme ça, on verra des ZOMBIES travailler pour nourrir leur famille avec 500 euros par mois", dénonce Nikos Kioutsoukis, secrétaire général du GSEE, le principal syndicat du secteur privé.
DERNIÈRE LIGNE DE DÉFENSE
En Slovaquie, l'un des pays les plus pauvres de la zone euro, la coalition au pouvoir s'est appuyée sur l'argument du salaire minimum grec - qui dépasse presque le salaire moyen slovaque - pour militer contre l'expansion du fonds de soutien européen aux économies en difficulté de l'eurozone.
Mais l'argument ignore les données de l'économie réelle.
PRES D'UN ACTIF GREC SUR QUATRE TRAVAILLE AU NOIR, SANS COUVERTURE SOCIALE. Près de 10% des 3,5 millions de salariés du privé ont ACCEPTE des baisses de revenus et près de la moitié des 537.000 nouveaux contrats signés de janvier à septembre derniers sont des CONTRATS A TEMPS PARTIEL, selon les chiffres du gouvernement.
AU COURS DE LA MEME PERIODE, PLUS DE 42.000 CONTRATS A DUREE INDETERMINEE ONT ETE TRANSFORMES EN CONTRATS A TEMPS PARTIEL OU D'AUTRES FORMES FLEXIBLES, CONTRE 26.000 EN 2010.
"Les travailleurs sont indirectement TERRORISES", estime Nikos Kioutsoukis. "LES EMPLOYEURS LEUR DISENT QUE S'ILS NE SIGNENT PAS, DES MILLIERS D'AUTRES ATTENDENT DE PRENDRE LEUR PLACE."
Les adversaires d'une baisse du salaire minimum s'accrochent à leur dernière ligne de défense.
"NOS SALAIRES NE CESSENT DE BAISSER. SI LE SALAIRE MINIMUM EST OFFICIELLEMENT ABOLI, IL N'Y AURA PLUS DE RESPECT POUR LES TRAVAILLEURS", déclare Afroditi Leoni, une publicitaire de 30 ans qui a vu son salaire baisser à deux reprises et la moitié de ses collègues licenciés depuis 2009.
UNE ÉCONOMIE FERMÉE
Les principaux syndicats et les employeurs ont convenu d'une hausse de 1,6% du salaire minimum à compter de juillet pour l'année 2011-2012.
Cette augmentation conduira SELON L'UE ET LE FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL à augmenter le chômage des salariés les plus modestes, car les entreprises, à court de liquidités, gèleront les recrutements.
Mais LES SYNDICATS ESTIMENT QUE LE GOUVERNEMENT FERAIT MIEUX DE S'ATTAQUER A LA FRAUDE ET L'EVASION FISCALES, TRES LARGEMENT REPANDUES, ET DE TENTER DE CONTRAINDRE LES HAUTS REVENUS A APPORTER LEUR CONTRIBUTION A L'ASSAINISSEMENT DES FINANCES PUBLIQUES.
Certains économistes s'interrogent également sur l'intérêt de se focaliser sur le salaire minimum quand seulement un cinquième de l'économie grecque est tournée vers les exportations, ce qui signifie que le bénéfice d'un coût du travail plus faible serait limité.
"Le problème est que la Grèce est une ECONOMIE TRES FERMEE", déclare Gilles Moec, économiste à la Deutsche Bank, soulignant que les pays où la stratégie de réduction salariale du FMI a fonctionné, comme la Lettonie, sont des pays beaucoup plus ouverts aux échanges.
Certains secteurs comme le BTP ou le tourisme, qui emploie à lui seul un Grec sur cinq, sont déjà trop flexibles avec beaucoup de travail illégal et d'emplois partiels, notent les analystes.
Ils estiment qu'il vaudrait mieux, pour l'économie, CONTRAINDRE salariés et employeurs à renoncer au travail au noir, ce qui augmenterait les cotisations sociales et renflouerait les caisses de l'Etat.
Jean-Stéphane Brosse pour le service français
LORSQUE LA SOUMISSION A L’AUTORITE DEVIENT MORTELLE !
A lire avec la plus grande attention… Cet article vous explique, exemple à la clé, que respecter l’autorité en tout temps peut vous TUER !
Un constat alarmant lorsqu’on observe l’inertie des populations face aux prises de décision iniques des dirigeants…
Bonne lecture, bonne réflexion… et bonne réaction, surtout ! Vic.
Source : http://creer-une-meilleure-vie.com/neosante-16-lorsque-la-soumission-a-lautorite-devient-mortelle/
NEOSANTE #16 : LORSQUE LA SOUMISSION A L’AUTORITE DEVIENT MORTELLE !

Pour ceux qui l’ignorent, j’ai consacré près de quinze années de ma vie professionnelle à former et à accompagner des cadres et des dirigeants. Ma mission était de leur apprendre à exercer le pouvoir avec intégrité et respect, afin de fluidifier les relations entre tous les acteurs de l’entreprise. AU COURS DES MILLIERS DE JOURS DE FORMATION QUE J’AI DISPENSES, J’AI ETE SOUVENT LE TEMOIN DES CONSEQUENCES DU STRESS AU TRAVAIL SUR LA SANTE PHYSIQUE DES SALARIES. SI LA MEDECINE DU TRAVAIL RECONNAIT VOLONTIERS LES RAVAGES QUE PEUT ENTRAINER LE STRESS SUR L’EQUILIBRE PSYCHIQUE DES TRAVAILLEURS (DEPRESSIONS, BURN OUT, SUICIDES), ELLE SE REFUSE ENCORE AUJOURD’HUI A ETABLIR DES LIENS ENTRE DES STRESS INTENSES ET DES PATHOLOGIES TELLES QUE LE CANCER. POURTANT, MEME LES CONFLITS AU TRAVAIL N’ECHAPPENT PAS AUX LOIS QUE LE DOCTEUR HAMER A PU ETABLIR DES 1981 AVEC SA LOI D’AIRAIN DU CANCER… En voici un exemple qui m’a beaucoup marqué en 1996.
Christian est comptable au sein du service financier d’une grande BANQUE située dans le Nord de la France. Cela fait 15 ans qu’il travaille au sein du même service et tous ses collègues sont unanimes pour dire de lui que c’est un brave type. En quinze ans, personne ne se souvient qu’il ait jamais fait d’histoire pour quoi que ce soit. D’une régularité et d’une ponctualité exemplaires, cet homme de quarante ans parle très peu de lui. C’est tout juste si ses collègues savent qu’il est marié et père de trois enfants. Lors des pauses café, son attitude est toujours réservée, laissant aux fanfarons et aux extravertis le soin d’animer ces moments de détente. Lors des réunions, il ne se met jamais en conflit ouvert avec ses collègues ou son chef de service. Tout au plus, il émet quelques réserves sur certaines décisions, se ralliant toujours à la majorité.
Un vendredi de mars 1996, Christian est absent de son bureau. On l’a envoyé donner un coup de main pour la formation des nouvelles recrues du siège régional voisin. Ce jour-là, une réunion importante a pourtant lieu dans son service. À l’ordre du jour, une question : où placer les nouveaux informaticiens engagés au service comptable, pour qu’ils travaillent efficacement ensemble ? Quelqu’un propose de les installer dans le local de Christian, un grand bureau lumineux dont les fenêtres donnent sur le magnifique parc du siège de la banque. La question se pose alors de la relocalisation de Christian… Quelqu’un répond : « On n’a qu’à le mettre dans le petit bureau du fond du couloir, en attendant les travaux d’agrandissement de l’an prochain. » Un collègue de Christian objecte, disant qu’on pourrait au moins demander l’avis de l’intéressé. Le chef de service tranche la question : « De toute façon, Christian est TOUJOURS d’accord. » Et tout le monde rit, reconnaissant par là la véracité de cette remarque. La décision est entérinée et le déménagement des bureaux exécuté pendant le week-end.
Le choc brutal qui prend à contre-pied…
Lundi matin. Avec sa ponctualité coutumière, Christian pousse la porte de ce qu’il croyait être encore son bureau. C’est le choc ! Il ne reconnaît plus rien de ce qui était son décor de travail familier. Son bureau, ses armoires, ses plantes vertes ont fait place brutalement à trois tables de travail jonchées de câblages informatiques, de terminaux, d’imprimantes. Un des trois informaticiens est déjà présent. Il lève le nez de son écran, regarde vaguement Christian et lui lance : « Ah, Christian ! Salut ! Tu cherches ton bureau, je suppose ? Au fond du couloir… Allez, bonne journée… » Et il replonge dans son écran. Christian reste un instant figé, la main toujours posée sur la poignée de porte. Les yeux hagards, il jette un dernier regard vers les hêtres centenaires qu’il ne verra plus, quand il sera au fond du couloir… Il l’ignore encore, mais ce couloir sera pour lui le couloir de la mort…
Christian balbutie un remerciement et referme la porte de ce qui ne sera plus son bureau. Complètement désorienté, il se dirige comme un automate vers l’endroit qui lui a été désigné. QU’A-T-IL FAIT DE TELLEMENT MAL POUR MERITER UNE TELLE PUNITION ? POURQUOI NE LUI A-T-ON RIEN DIT ? L’A-T-ON ENVOYE EN FORMATION AU SIEGE REGIONAL VOISIN POUR MANIGANCER CE DEMENAGEMENT A SON INSU ? EN QUI POUVAIT-IL ENCORE FAIRE CONFIANCE, PUISQU’IL ETAIT LE SEUL ABSENT VENDREDI ? TOUS SES COLLEGUES ETAIENT DONC COMPLICES DE SA DEGRADATION… CE JOUR-LA, IL NE PARLE A PERSONNE, ESSAYANT TANT BIEN QUE MAL DE SE CONCENTRER SUR SON TRAVAIL. SON CHEF DE SERVICE S’EST QUAND MEME INQUIETE DE COMMENT IL PRENAIT LA CHOSE… EN ALLANT S’INFORMER CHEZ LES INFORMATICIENS. IL N’A MEME PAS PRIS LA PEINE D’OUVRIR LA PORTE DE CHRISTIAN POUR LUI PARLER DIRECTEMENT. PREUVE, DANS L’ESPRIT DE L’INTERESSE, QU’IL ETAIT BEL ET BIEN MIS AU RANCART, BANNI, POUR UNE FAUTE DONT IL IGNORAIT LA TENEUR…
TROIS MOIS PLUS TARD, LE CHEF DE SERVICE REÇOIT PAR LA POSTE UN CERTIFICAT MEDICAL POUR MALADIE. LE PREMIER CERTIFICAT FOURNI PAR CHRISTIAN EN QUINZE ANNEES DE SERVICE. QUELQUES JOURS PLUS TARD, LE DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES APPREND PAR SA FEMME QU’IL EST ATTEINT D’UN CANCER FULGURANT DE L’ŒSOPHAGE. FIN SEPTEMBRE 1996. LES FEUILLES DES GRANDS HETRES CENTENAIRES COMMENCENT A CHANGER DE COULEUR ET A TOMBER DANS LE PARC DE L’ENTREPRISE. LA SAISON QUE CHRISTIAN PREFERAIT ENTRE TOUTES. LA SAISON QUI REJOUISSAIT TELLEMENT SON CŒUR. LA SAISON QU’IL A CHOISIE POUR TIRER SA REVERANCE, EN SILENCE, COMME A SON HABITUDE. DANS LE SERVICE, PERSONNE NE FIT LE LIEN ENTRE LE DEMENAGEMENT BRUTAL DU BUREAU DE CHRISTIAN ET SON CANCER. SEUL, LE DELEGUE SYNDICAL DEPOSA PLAINTE POUR MALTRAITANTE ET HARCELEMENT ; INTUITIVEMENT, LUI AVAIT DEVINE LE LIEN… LE CHEF DE SERVICE REÇUT UN BLAME DE LA DIRECTION GENERALE, ET LA VIE REPRIT SON COURS…
Ce qui a tué Christian
Bien entendu, lorsque j’ai appris le type de cancer dont Christian était atteint, mon réflexe fut, une fois de plus, d’aller vérifier dans le tableau de correspondance élaboré par Hamer. Une fois de plus, j’ai été fasciné par la précision des observations empiriques de la Médecine Nouvelle.
POUR HAMER, UN CANCER DE L’ŒSOPHAGE SURVIENT LORSQUE LE PATIENT DOIT « AVALER, AVALER ET ENCORE AVALER L’AFFRONT QU’IL A SUBI. » Selon la cinquième loi de la Médecine Nouvelle, dans cette situation, il faut que les cellules qui tapissent la paroi de l’œsophage deviennent hyperperformantes pour avaler ce qui est impossible à avaler.
C’ETAIT BIEN L’ENJEU CENTRAL DE CE QUI S’EST PASSE POUR CHRISTIAN. IL N’A JAMAIS REUSSI A AVALER L’AFFRONT BRUTAL QU’IL AVAIT REÇU DE PLEIN FOUET, SANS QU’AUCUN INDICE NE LUI PERMETTE DE SE PREPARER A CELA. À la suite de cela, j’ai beaucoup médité sur l’histoire de Christian. Et j’en ai tiré de nombreux enseignements que je vous livrerai ici-même et dans le numéro prochain.
La question que je me suis posée, c’est : « Qu’est-ce qui a tué Christian, en fin de compte ? Est-ce le déménagement ? Est-ce la maladresse de l’informaticien qui l’a accueilli le lundi matin ? Est-ce le manque de communication de la part de son chef de service ? » À la réflexion, il apparaît très vite qu’aucune de ces hypothèses n’apporte une réponse pertinente. Car ce n’est pas parce qu’on déménage brutalement de bureau qu’on contracte un cancer ! Et nous sommes légions à être confrontés aux maladresses de communication ou de management sans pour autant tomber malades…
ALORS ? QU’EST-CE QUI A TUE CHRISTIAN ? MON HYPOTHESE EST LA SUIVANTE. CE QUI A TUE CHRISTIAN, C’EST SON INTERPRÉTATION DE LA SITUATION OU IL S’EST SENTI PUNI D’UNE FAUTE QUE PERSONNE NE LUI REPROCHAIT. MAIS AU-DELA DE CETTE INTERPRETATION, C’EST SURTOUT SA RÉACTION DE BLOCAGE QUI LUI A CAUSE PREJUDICE. En effet, il aurait pu tout aussi bien interpréter qu’on le punissait, mais dans ce cas, aller dans le bureau de son chef de service et lui demander directement des explications. Il aurait pu aussi taper du poing sur la table, se fâcher, faire un scandale, démissionner, se plaindre au syndicat, en parler au directeur des ressources humaines, signaler un cas de harcèlement moral au travail. Au lieu de faire tout cela, il a choisi de se taire et de se terrer dans son trou, au fond du couloir. IL A CHOISI, PARMI TOUTES LES SOLUTIONS DE SURVIE A COURT TERME, LA PIRE DE TOUTES : L’INHIBITION DE L’ACTION ET LE SILENCE.
Bien sûr, je ne connaissais pas Christian de manière assez intime pour explorer avec lui son histoire familiale. Et je n’ai jamais poussé mon enquête auprès de sa veuve qui ne me connaissait pas, de toute façon. Mais il y a fort à parier que CE QUI FAISAIT QUE CHRISTIAN ETAIT CONSIDERE COMME UN BRAVE TYPE, C’EST QU’IL ETAIT RESTE FIDELE A L’EDUCATION AUTORITAIRE QU’IL AVAIT SUBIE PENDANT TOUTE SON ENFANCE. CETTE SOUMISSION A LAQUELLE IL AVAIT ETE CONDITIONNE TRES JEUNE, IL L’A PERPETUEE A L’AGE ADULTE. EN CE SENS, ON POURRAIT DIRE QUE CE QUI A TUE CHRISTIAN, C’EST SA FIDELITE A SON EDUCATION. Dans le prochain, je vous inviterai à réfléchir avec moi sur tous ces BLOCAGES QUI PEUVENT NOUS RENDRE MALADES…
Laissez vos commentaires, vos questions, vos témoignages
Mon vœu le plus cher, c’est que vous laissiez, sous cet article, des références de livres ou d’articles, des études, des enseignements qui viennent compléter, enrichir les propos tenus. Je vous invite aussi à partager les bénéfices que vous avez retirés de la lecture de ce texte. Pour que les autres visiteurs de ce blog soient nourris à leur tour, non seulement par mes écrits, mais aussi et surtout par vos apports.
Jean-Jacques Crèvecoeur.
Un constat alarmant lorsqu’on observe l’inertie des populations face aux prises de décision iniques des dirigeants…
Bonne lecture, bonne réflexion… et bonne réaction, surtout ! Vic.
Source : http://creer-une-meilleure-vie.com/neosante-16-lorsque-la-soumission-a-lautorite-devient-mortelle/
NEOSANTE #16 : LORSQUE LA SOUMISSION A L’AUTORITE DEVIENT MORTELLE !

Pour ceux qui l’ignorent, j’ai consacré près de quinze années de ma vie professionnelle à former et à accompagner des cadres et des dirigeants. Ma mission était de leur apprendre à exercer le pouvoir avec intégrité et respect, afin de fluidifier les relations entre tous les acteurs de l’entreprise. AU COURS DES MILLIERS DE JOURS DE FORMATION QUE J’AI DISPENSES, J’AI ETE SOUVENT LE TEMOIN DES CONSEQUENCES DU STRESS AU TRAVAIL SUR LA SANTE PHYSIQUE DES SALARIES. SI LA MEDECINE DU TRAVAIL RECONNAIT VOLONTIERS LES RAVAGES QUE PEUT ENTRAINER LE STRESS SUR L’EQUILIBRE PSYCHIQUE DES TRAVAILLEURS (DEPRESSIONS, BURN OUT, SUICIDES), ELLE SE REFUSE ENCORE AUJOURD’HUI A ETABLIR DES LIENS ENTRE DES STRESS INTENSES ET DES PATHOLOGIES TELLES QUE LE CANCER. POURTANT, MEME LES CONFLITS AU TRAVAIL N’ECHAPPENT PAS AUX LOIS QUE LE DOCTEUR HAMER A PU ETABLIR DES 1981 AVEC SA LOI D’AIRAIN DU CANCER… En voici un exemple qui m’a beaucoup marqué en 1996.
Christian est comptable au sein du service financier d’une grande BANQUE située dans le Nord de la France. Cela fait 15 ans qu’il travaille au sein du même service et tous ses collègues sont unanimes pour dire de lui que c’est un brave type. En quinze ans, personne ne se souvient qu’il ait jamais fait d’histoire pour quoi que ce soit. D’une régularité et d’une ponctualité exemplaires, cet homme de quarante ans parle très peu de lui. C’est tout juste si ses collègues savent qu’il est marié et père de trois enfants. Lors des pauses café, son attitude est toujours réservée, laissant aux fanfarons et aux extravertis le soin d’animer ces moments de détente. Lors des réunions, il ne se met jamais en conflit ouvert avec ses collègues ou son chef de service. Tout au plus, il émet quelques réserves sur certaines décisions, se ralliant toujours à la majorité.
Un vendredi de mars 1996, Christian est absent de son bureau. On l’a envoyé donner un coup de main pour la formation des nouvelles recrues du siège régional voisin. Ce jour-là, une réunion importante a pourtant lieu dans son service. À l’ordre du jour, une question : où placer les nouveaux informaticiens engagés au service comptable, pour qu’ils travaillent efficacement ensemble ? Quelqu’un propose de les installer dans le local de Christian, un grand bureau lumineux dont les fenêtres donnent sur le magnifique parc du siège de la banque. La question se pose alors de la relocalisation de Christian… Quelqu’un répond : « On n’a qu’à le mettre dans le petit bureau du fond du couloir, en attendant les travaux d’agrandissement de l’an prochain. » Un collègue de Christian objecte, disant qu’on pourrait au moins demander l’avis de l’intéressé. Le chef de service tranche la question : « De toute façon, Christian est TOUJOURS d’accord. » Et tout le monde rit, reconnaissant par là la véracité de cette remarque. La décision est entérinée et le déménagement des bureaux exécuté pendant le week-end.
Le choc brutal qui prend à contre-pied…
Lundi matin. Avec sa ponctualité coutumière, Christian pousse la porte de ce qu’il croyait être encore son bureau. C’est le choc ! Il ne reconnaît plus rien de ce qui était son décor de travail familier. Son bureau, ses armoires, ses plantes vertes ont fait place brutalement à trois tables de travail jonchées de câblages informatiques, de terminaux, d’imprimantes. Un des trois informaticiens est déjà présent. Il lève le nez de son écran, regarde vaguement Christian et lui lance : « Ah, Christian ! Salut ! Tu cherches ton bureau, je suppose ? Au fond du couloir… Allez, bonne journée… » Et il replonge dans son écran. Christian reste un instant figé, la main toujours posée sur la poignée de porte. Les yeux hagards, il jette un dernier regard vers les hêtres centenaires qu’il ne verra plus, quand il sera au fond du couloir… Il l’ignore encore, mais ce couloir sera pour lui le couloir de la mort…
Christian balbutie un remerciement et referme la porte de ce qui ne sera plus son bureau. Complètement désorienté, il se dirige comme un automate vers l’endroit qui lui a été désigné. QU’A-T-IL FAIT DE TELLEMENT MAL POUR MERITER UNE TELLE PUNITION ? POURQUOI NE LUI A-T-ON RIEN DIT ? L’A-T-ON ENVOYE EN FORMATION AU SIEGE REGIONAL VOISIN POUR MANIGANCER CE DEMENAGEMENT A SON INSU ? EN QUI POUVAIT-IL ENCORE FAIRE CONFIANCE, PUISQU’IL ETAIT LE SEUL ABSENT VENDREDI ? TOUS SES COLLEGUES ETAIENT DONC COMPLICES DE SA DEGRADATION… CE JOUR-LA, IL NE PARLE A PERSONNE, ESSAYANT TANT BIEN QUE MAL DE SE CONCENTRER SUR SON TRAVAIL. SON CHEF DE SERVICE S’EST QUAND MEME INQUIETE DE COMMENT IL PRENAIT LA CHOSE… EN ALLANT S’INFORMER CHEZ LES INFORMATICIENS. IL N’A MEME PAS PRIS LA PEINE D’OUVRIR LA PORTE DE CHRISTIAN POUR LUI PARLER DIRECTEMENT. PREUVE, DANS L’ESPRIT DE L’INTERESSE, QU’IL ETAIT BEL ET BIEN MIS AU RANCART, BANNI, POUR UNE FAUTE DONT IL IGNORAIT LA TENEUR…
TROIS MOIS PLUS TARD, LE CHEF DE SERVICE REÇOIT PAR LA POSTE UN CERTIFICAT MEDICAL POUR MALADIE. LE PREMIER CERTIFICAT FOURNI PAR CHRISTIAN EN QUINZE ANNEES DE SERVICE. QUELQUES JOURS PLUS TARD, LE DIRECTEUR DES RESSOURCES HUMAINES APPREND PAR SA FEMME QU’IL EST ATTEINT D’UN CANCER FULGURANT DE L’ŒSOPHAGE. FIN SEPTEMBRE 1996. LES FEUILLES DES GRANDS HETRES CENTENAIRES COMMENCENT A CHANGER DE COULEUR ET A TOMBER DANS LE PARC DE L’ENTREPRISE. LA SAISON QUE CHRISTIAN PREFERAIT ENTRE TOUTES. LA SAISON QUI REJOUISSAIT TELLEMENT SON CŒUR. LA SAISON QU’IL A CHOISIE POUR TIRER SA REVERANCE, EN SILENCE, COMME A SON HABITUDE. DANS LE SERVICE, PERSONNE NE FIT LE LIEN ENTRE LE DEMENAGEMENT BRUTAL DU BUREAU DE CHRISTIAN ET SON CANCER. SEUL, LE DELEGUE SYNDICAL DEPOSA PLAINTE POUR MALTRAITANTE ET HARCELEMENT ; INTUITIVEMENT, LUI AVAIT DEVINE LE LIEN… LE CHEF DE SERVICE REÇUT UN BLAME DE LA DIRECTION GENERALE, ET LA VIE REPRIT SON COURS…
Ce qui a tué Christian
Bien entendu, lorsque j’ai appris le type de cancer dont Christian était atteint, mon réflexe fut, une fois de plus, d’aller vérifier dans le tableau de correspondance élaboré par Hamer. Une fois de plus, j’ai été fasciné par la précision des observations empiriques de la Médecine Nouvelle.
POUR HAMER, UN CANCER DE L’ŒSOPHAGE SURVIENT LORSQUE LE PATIENT DOIT « AVALER, AVALER ET ENCORE AVALER L’AFFRONT QU’IL A SUBI. » Selon la cinquième loi de la Médecine Nouvelle, dans cette situation, il faut que les cellules qui tapissent la paroi de l’œsophage deviennent hyperperformantes pour avaler ce qui est impossible à avaler.
C’ETAIT BIEN L’ENJEU CENTRAL DE CE QUI S’EST PASSE POUR CHRISTIAN. IL N’A JAMAIS REUSSI A AVALER L’AFFRONT BRUTAL QU’IL AVAIT REÇU DE PLEIN FOUET, SANS QU’AUCUN INDICE NE LUI PERMETTE DE SE PREPARER A CELA. À la suite de cela, j’ai beaucoup médité sur l’histoire de Christian. Et j’en ai tiré de nombreux enseignements que je vous livrerai ici-même et dans le numéro prochain.
La question que je me suis posée, c’est : « Qu’est-ce qui a tué Christian, en fin de compte ? Est-ce le déménagement ? Est-ce la maladresse de l’informaticien qui l’a accueilli le lundi matin ? Est-ce le manque de communication de la part de son chef de service ? » À la réflexion, il apparaît très vite qu’aucune de ces hypothèses n’apporte une réponse pertinente. Car ce n’est pas parce qu’on déménage brutalement de bureau qu’on contracte un cancer ! Et nous sommes légions à être confrontés aux maladresses de communication ou de management sans pour autant tomber malades…
ALORS ? QU’EST-CE QUI A TUE CHRISTIAN ? MON HYPOTHESE EST LA SUIVANTE. CE QUI A TUE CHRISTIAN, C’EST SON INTERPRÉTATION DE LA SITUATION OU IL S’EST SENTI PUNI D’UNE FAUTE QUE PERSONNE NE LUI REPROCHAIT. MAIS AU-DELA DE CETTE INTERPRETATION, C’EST SURTOUT SA RÉACTION DE BLOCAGE QUI LUI A CAUSE PREJUDICE. En effet, il aurait pu tout aussi bien interpréter qu’on le punissait, mais dans ce cas, aller dans le bureau de son chef de service et lui demander directement des explications. Il aurait pu aussi taper du poing sur la table, se fâcher, faire un scandale, démissionner, se plaindre au syndicat, en parler au directeur des ressources humaines, signaler un cas de harcèlement moral au travail. Au lieu de faire tout cela, il a choisi de se taire et de se terrer dans son trou, au fond du couloir. IL A CHOISI, PARMI TOUTES LES SOLUTIONS DE SURVIE A COURT TERME, LA PIRE DE TOUTES : L’INHIBITION DE L’ACTION ET LE SILENCE.
Bien sûr, je ne connaissais pas Christian de manière assez intime pour explorer avec lui son histoire familiale. Et je n’ai jamais poussé mon enquête auprès de sa veuve qui ne me connaissait pas, de toute façon. Mais il y a fort à parier que CE QUI FAISAIT QUE CHRISTIAN ETAIT CONSIDERE COMME UN BRAVE TYPE, C’EST QU’IL ETAIT RESTE FIDELE A L’EDUCATION AUTORITAIRE QU’IL AVAIT SUBIE PENDANT TOUTE SON ENFANCE. CETTE SOUMISSION A LAQUELLE IL AVAIT ETE CONDITIONNE TRES JEUNE, IL L’A PERPETUEE A L’AGE ADULTE. EN CE SENS, ON POURRAIT DIRE QUE CE QUI A TUE CHRISTIAN, C’EST SA FIDELITE A SON EDUCATION. Dans le prochain, je vous inviterai à réfléchir avec moi sur tous ces BLOCAGES QUI PEUVENT NOUS RENDRE MALADES…
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Jean-Jacques Crèvecoeur.

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